La gestion énergétique naturelle
Décret tertiaire et décret BACS L’offre Genatis En France, la rénovation énergétique des bâtiments tertiaires est encadrée par deux décrets imposant des obligations de moyens et de résultats : le décret tertiaire et le décret BACS (Building Automation and Control Systems). L’objectif est d’impliquer tous les propriétaires et locataires de bâtiments tertiaires dans un projet de transition écologique. Le décret tertiaire vise à diminuer la consommation énergétique, en fixant des objectifs spécifiques à horizon 2030, 2040 et 2050. Le décret BACS complète le décret tertiaire et détermine les moyens permettant d’atteindre les objectifs de réduction de consommation . Il vise à améliorer la performance énergétique des bâtiments tertiaires en imposant l’installation de systèmes d’automatisation et de contrôle (GTB) . ENTRÉE EN VIGUEUR Tous les bâtiments tertiaires non résidentiels, pour lesquels le système de chauffage ou de climatisation, combiné ou non à un système de ventilation, devront se tenir en conformité : • dès le 8 avril 2024 pour les bâtiments neufs dont la puissance nominale est > 70 kW • au 1 er janvier 2025 pour les systèmes dont la puissance nominale utile est > 290 kW • au 1 er janvier 2027 pour les systèmes dont la puissance nominale utile est > 70 kW GTB ET FONCTIONNALITÉS ATTENDUES L’article R175-3 du code de la construction et de l’habitation, apporte des précisions sur les fonctionnalités attendues concernant les systèmes d’automatisation et de contrôle. Ils doivent notamment permettre de : • Suivre , enregistrer et analyser en continu, par zone fonctionnelle et à un pas de temps horaire, les données de production et de consommation énergétique des systèmes techniques du bâtiment et ajuster les systèmes techniques en conséquence. Ces données sont conservées à l’échelle mensuelle pendant cinq ans ; • Situer l’efficacité énergétique du bâtiment par rapport à des valeurs de référence, correspondant aux données d’études énergétiques ou caractéristiques de chacun des systèmes techniques. Ces systèmes détectent les pertes d’efficacité des systèmes techniques et informent l’exploitant du bâtiment des possibilités d’amélioration de l’efficacité énergétique ; • Être interopérables avec les différents systèmes techniques du bâtiment ; • Permettre un arrêt manuel et la gestion autonome d’un ou plusieurs systèmes techniques de bâtiment. Les données produites et archivées sont accessibles au propriétaire du système d’automatisation et de contrôle, qui en a la propriété. Ce dernier les met à disposition du gestionnaire du bâtiment, à sa demande, et transmet à chacun des exploitants des différents systèmes techniques reliés les données qui les concernent. À travers ses solutions, de système de ventilation naturelle , de rafraîchissement adiabatique , de système de traitement de l’air , ou encore de destratification , Genatis offre des solutions complètes totalement adaptatives pour la gestion intelligente des bâtiments. Afin d’optimiser leur gestion, Genatis développe son offre et propose 3 niveaux de performances : • Asservissement : Coffrets de commandes électriques permettant l’ouverture et la fermeture des ouvrants en façade ou en toiture des bâtiments. Ces organes permettent de gérer soit les fonctions de désenfumage naturel, soit les fonctions de ventilation naturelle, ou les 2 fonctions combinées. Dans ce dernier cas, la priorité est donnée à la focniton de désenfumage naturel. • Pilotage : Plus complets que les coffrets d’asservissement électrique, les boîtiers de pilotage permettent la gestion d’une solution Genatis. L’automate comprend un intelligence embarquée permettant de gérer de façon autonome tous les scénarii de Free Cooling et Night Cooling de manière autonome. Il peut être connecté à une Gestion Technique du Bâtiment. • Supervision : Les box de supervision permettent d’atteindre des performances plus élevées. La centralisation des informations dans une interface permet à l’utilisateur d’accéder et de gérer facilement l’ensemble des installations présentes dans le bâtiment. Imaginée pour une installation simplifiée Plug &Play , les superviseurs sont compatibles avec tous les protocoles standards (ModBus RTU, ModBus IP…) et sont totalement flexibles. Le pilotage s’effectue de façon très simplifiée et intuitive via n’importe quel navigateur internet (Google Chrome, Firefox, Edge, Safari...). LES DIFFÉRENTES CLASSES DE GTB La norme NF EN ISO 52120-1 : 2022 distingue quatre classes de GTB , classées de A à D . Trois d’entres-elles répondent aux exigences imposées par le décret BACS : • GTB de classe A , un système de gestion à fort rendement énergétique avec des fonctionnalités complètes. Elle permet un contrôle total des systèmes de chauffage, de ventilation, de climatisation (CVC), d’éclairage et de tous les appareils de consommation énergétique. Elle permet de maximiser les économies d’énergie ainsi qu’une gestion optimisée des ressources avec suivi en temps réel et fonctionnalités de maintenance prédictive. • GTB de classe B , un système à fonctions avancées . Il permet de suivre les consommations et de piloter les principaux systèmes d’équipements énergétiques. C’est souvent un bon équilibre entre coût et performance. • GTB de classe C , un système aux fonctionnalités standards , moins efficient en matière d’économies d’énergie. Quelque soit leurs classes, toutes les GTB sont conçues pour réduire la consommation d’énergie et les émissions de CO 2 des principaux équipements du bâtiment. Il est toutefois important de préciser que la performance d’une GTB est directement liée à sa classe. Une GTB de classe A avec des performances élevées représente ainsi un potentiel d’économies d’énergie bien supérieur à une GTB de classe C. Les CEE disponibles pour installer une GTB permettent d’accompagner financièrement les gestionnaires et faciliter ainsi sa mise en oeuvre. À noter toutefois que seuls les systèmes d’automation et de contrôle de classe A ou B permettent d’accéder à cette aide. LE SAVIEZ-VOUS ? Depuis le 07 avril 2023 , le décret inclut une nouvelle disposition qui exige une inspection périodique obligatoire des systèmes de pilotage (tous les 2 à 5 ans). Cette inspection ne se limite pas à l’installation du système, mais implique également une surveillance de son étalonnage et de son fonctionnement pour garantir les économies d’énergie attendues. A B C D PILOTAGE & Supervision ©️ PHOTEC PRODUCTION 70 71
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